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Minimoys vs Happy Feet...

...and the winner is: Happy Feet!!!

Ce qu'il y a de bien quand vous avez des enfants, c'est que vous pouvez aller voir sans complexe les films qui leurs sont destinés...

Donc, vu Arthur et les Minimoys, dimanche dernier. Les enfants ont adoré. Comme souvent chez Luc Besson, la performance visuelle et ici, technique, camoufle un vide intersidéral. Emotion: zéro. Lecture au premier degré uniquement. Pas le type de film avec plusieurs niveaux d'interprétation, façon Shrek. Non, du pur Besson. Léché, produit de luxe. Pas de message. Juste de la virtuosité et des moyens financiers imposants. Côté bande-son, comme d'hab', la soupe d'Eric Serra, et le recyclage de la bande-son de Pulp Fiction, avec un clin d'oeil appuyé façon gros sabots au concours de danse du Jack Rabbit  (feat. Uma Thurmann & John Travolta), sur fond de Chuck Berry... Ne manque que Misirlou... Mais Besson l'a déjà recyclé en ouverture de Taxi... 

Ce matin, Happy Feet. Gros moyens, et résultat impressionnant; une bande-son rap-R&B-groove qui vous propulse sur vos pieds et vous donne envie de danser debout sur votre siège de velours rouge. Lecture, premier, deuxième degré. En cerise sur le gateau, un message écolo-environnemental dans la grande ligne d'An Inconvenient Truth... C'est de l'entertainement pur, qui véhicule de l'émotion sans tomber dans la niaiserie guimauve de Disney. On pourra objecter que le truc écolo, c'est de l'opportunisme pur, la Warner n'étant pas a priori une ONG... Cela dit, sensibiliser les enfants aux risques qui pèsent sur l'équilibre de la chaîne alimentaire au travers d'un divertissement de grand qualité, n'est pas une perte de temps.

 


 
Un grand moment de plaisir!!!
 
 Enjoy!
 
 
PS: Déjà, dans les années 80-quelquechose, j'avais détesté le Grand Bleu...
 
 
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Commentaires

  • Vu Happy Feet, hier soir. Je partage ton analyse. Belle réalisation, script sympa, images de synthèse réalistes, bande son d'enfer... ça grOOve du début à la fin, y compris pendant le générique !

    Le point faible réside dans l'explication du "pourquoi n'y a-t-il plus de poissons à manger ?". L'écologie en alibi marketing. Les mecs de Burbank devraient commencer par laisser leur Hummer au garage. On a l'impression d'entendre des analphabètes disserter sur l'oeuvre de Kant.

  • Voila, je sais où passer dimanche au chaud avec les gamins. Happy Feet puis direction la cabane à vin chaud ou tisane au miel au marché de Noël.

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